viernes, 29 de noviembre de 2013

ARBRE DE NOËL - VALDEMIR MOTA DE MENEZES

ARBRE DE NOËL


L’arbre de Noël si connu aujourd’hui parmi nous, était aussi connu dans la Rome et dans l’Egypte païenne. En Egypte, c’était le palmier, à Rome le sapin ; le palmier dénotait le Messie païen Baal-Tamar, le sapin se rapportait à lui sous son caractère de Baal-Berith. Sémiramis, la mère d’Adonis, le dieu soleil, la divinité médiatrice avait été, disait-on, changée en arbre et dans cet état elle avait enfanté son fils. Si la mère était un arbre, le fils doit avoir été reconnu comme l’homme-branche. Et c’est ce qui explique pourquoi on mettait au feu la bûche de Yule la veille de Noël. En qualité de Zero Ashta, la semence de la femme, qui signifie aussi Ignigena, ou né du feu, il doit entrer dans le feu pendant la nuit de la Mère (le 24) afin de pouvoir naître le lendemain (25) comme branche de Dieu, où l’arbre qui donne aux hommes tous les dons célestes. Mais pourquoi, demandera-t-on entre-t-il dans le feu sous le symbole d’une bûche ? Pour le comprendre, il faut se rappeler que le divin enfant né au solstice d’hiver était comme une nouvelle incarnation du grand dieu (après que ce dernier eut été mis en pièces) afin de venger sa mort sur ses meurtriers. Or le grand dieu, brisé au milieu de son pouvoir et de sa gloire, était représenté sous la forme d’un gros arbre, dépouillé de ses branches, et coupé presque hauteur de terre. Mais le grand serpent, symbole d’Esculape qui rend la vie (Esculape : dieu romain de la médecine) s’enroule autour du tronc sans vie, et voici qu’à côté surgit un jeune arbre, un arbre d’une espèce entièrement différente, qui ne doit jamais être abattu par aucune puissance ennemie, un palmier, le symbole bien connu de la victoire. L’arbre de Noël, comme on l’a déjà vu, était ordinairement à Rome, un arbre différent c’était le sapin ; mais le palmier rappelait la même idée que le sapin de Noël ; car il symbolisait mystérieusement le dieu né de nouveau, Baal-Berith, le seigneur de l’alliance, et témoignait ainsi de la perpétuité et de la nature de son pouvoir, maintenant qu’après avoir succombé sous ses ennemis, il s’était élevé en triomphe au-dessus d’eux. Aussi, le 25 décembre, jour qu’on observait à Rome comme le jour où le dieu victorieux était réapparu sur la terre était-il considéré comme « Natalis invicti solis », le jour de naissance du soleil invaincu. Or la bûche de Yule est le tronc mort de Nemrod, déifié comme dieu soleil, mais renversé par ses ennemis ; l’arbre de Noël est Nemrod redivivus, le dieu mis à mort rendu de nouveau à la vie.
Pourquoi l’arbre de Noël est-il en général garni de cadeaux ? Sémiramis est encore à la base de ce fait. Comme nous venons de le voir, le sapin représentait Nemrod revenu à la vie après sa mort (réincarnation avancée par Sémiramis). Sémiramis prétendait que l’arbre éternellement vert était visité chaque 25 décembre par Nemrod devenu spirituel, et y déposait des présents. Quant aux bougies qu’on y allumait, elles étaient sensées encourager le dieu- soleil déclinant lorsqu’il atteint le point le plus bas à l’horizon du ciel méridional à reprendre sa couse ascendante.
Au cours du Moyen Âge, la longue veillée précédant la messe de minuit autour de la Bûche bénéfique amènera la multiplicité des cantiques, des noëls. La désacralisation pourtant sera sensible dès le XVIII è S., la fête de la nativité tend alors à se transformer en une fête de l’enfance ; bientôt le sapin supplantera la crèche et la cheminée de la veillée laissera passer le Père Noël, distributeur de cadeaux.
Dieu nous permet-il d’adopter l’arbre de Noël dans sa signification. Bien que l’arbre de Noël ne soit pas mentionné dans la Bible, en rapport avec le deuxième commandement, voilà ce que nous demande Dieu par la bouche du prophète Jérémie. Jérémie 10 :1-8